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- Out 5, 2021
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Accusé d’irrégularités, le chef de l’agence de lutte contre le dopage espagnole remplacé
Au début de janvier, la plus haute instance du sport en Espagne avait demandé à José Luis Terreros de démissionner, à la suite des vives critiques de l’Agence mondiale antidopage.
José Luis Terreros n’est plus à la tête de l’agence espagnole de lutte contre le dopage (Celad). Il a été remplacé, sur décision du gouvernement, vendredi 26 janvier, par Silvia Calzon Fernandez, ancienne secrétaire d’Etat à la santé durant la pandémie de Covid-19 – le communiqué de la Celad ne fait même pas mention de M. Terreros.
Ce changement survient à la suite de critiques virulentes de l’Agence mondiale antidopage (AMA), il y a quelques semaines, à l’égard de la Celad, accusée d’irrégularités, en particulier de dissimulation de cas de dopage.
Le 5 janvier, l’AMA avait menacé le sport espagnol de « conséquences importantes » si les cas de dopage n’étaient pas traités « rapidement et efficacement ». Son président, Witold Banka, s’était aussi dit « déçu du niveau de coopération » avec l’organisme.
« Le fait que des cas positifs n’aient pas été traités en temps utile, malgré le suivi régulier de l’AMA, est inacceptable », avait-il dénoncé, en affirmant que la Celad était « tenue de respecter les normes les plus élevées conformément au code mondial antidopage, y compris en engageant des poursuites si cela s’avère nécessaire ».
Dans la foulée, le Conseil supérieur du sport (CSD) – qui dépend du ministère des sports, tout comme l’agence antidopage – avait fait savoir qu’il avait transmis aux autorités judiciaires les résultats d’une enquête à la suite d’une plainte sur « des irrégularités présumées dans l’utilisation de fonds publics ainsi que dans le contrôle et la sanction du dopage » par la Celad. Selon le média Relevo, celle-ci aurait profité de lacunes bureaucratiques pour dissimuler des cas. Le CSD avait alors demandé à M. Terreros de démissionner, en mettant en avant « l’atteinte à la réputation portée au sport espagnol ».
Le Monde

Au début de janvier, la plus haute instance du sport en Espagne avait demandé à José Luis Terreros de démissionner, à la suite des vives critiques de l’Agence mondiale antidopage.
José Luis Terreros n’est plus à la tête de l’agence espagnole de lutte contre le dopage (Celad). Il a été remplacé, sur décision du gouvernement, vendredi 26 janvier, par Silvia Calzon Fernandez, ancienne secrétaire d’Etat à la santé durant la pandémie de Covid-19 – le communiqué de la Celad ne fait même pas mention de M. Terreros.
Ce changement survient à la suite de critiques virulentes de l’Agence mondiale antidopage (AMA), il y a quelques semaines, à l’égard de la Celad, accusée d’irrégularités, en particulier de dissimulation de cas de dopage.
Le 5 janvier, l’AMA avait menacé le sport espagnol de « conséquences importantes » si les cas de dopage n’étaient pas traités « rapidement et efficacement ». Son président, Witold Banka, s’était aussi dit « déçu du niveau de coopération » avec l’organisme.
« Le fait que des cas positifs n’aient pas été traités en temps utile, malgré le suivi régulier de l’AMA, est inacceptable », avait-il dénoncé, en affirmant que la Celad était « tenue de respecter les normes les plus élevées conformément au code mondial antidopage, y compris en engageant des poursuites si cela s’avère nécessaire ».
Dans la foulée, le Conseil supérieur du sport (CSD) – qui dépend du ministère des sports, tout comme l’agence antidopage – avait fait savoir qu’il avait transmis aux autorités judiciaires les résultats d’une enquête à la suite d’une plainte sur « des irrégularités présumées dans l’utilisation de fonds publics ainsi que dans le contrôle et la sanction du dopage » par la Celad. Selon le média Relevo, celle-ci aurait profité de lacunes bureaucratiques pour dissimuler des cas. Le CSD avait alors demandé à M. Terreros de démissionner, en mettant en avant « l’atteinte à la réputation portée au sport espagnol ».
Le Monde