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Notícias Affaire de Bétharram : devant la commission d’enquête, le récit des pressions subies par la professeure qui a voulu briser l’omerta Françoise Gullun

Roter.Teufel

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Affaire de Bétharram : devant la commission d’enquête, le récit des pressions subies par la professeure qui a voulu briser l’omerta

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Françoise Gullung, en poste de 1994 à 1996, a tenté d’alerter les autorités sur les violences commises envers les élèves. Outre le silence de certains responsables, elle a raconté, mercredi, devant les députés, les menaces et les tentatives de la faire taire, jusqu’à son départ de l’établissement.


Françoise Gullung, en poste de 1994 à 1996, a tenté d’alerter les autorités sur les violences commises envers les élèves. Outre le silence de certains responsables, elle a raconté, mercredi, devant les députés, les menaces et les tentatives de la faire taire, jusqu’à son départ de l’établissement.

De tout le personnel de l’institution Notre-Dame de Bétharram, Françoise Gullung est la seule à avoir tenté d’alerter les autorités pour que cessent les violences envers les enfants. Cette professeure de mathématiques, aujourd’hui retraitée, a enseigné dans l’établissement privé sous contrat du Béarn, de 1994 à 1996. Le récit qu’elle a livré de ces deux années, mercredi 26 mars, devant la commission d’enquête parlementaire sur les modalités du contrôle par l’Etat des violences dans les établissements scolaires, témoigne de la puissance de l’omerta qui entourait l’établissement, et de ce que les acteurs de ce système ont été capables de mettre en œuvre pour qu’elle ne soit pas brisée.

Françoise Gullung a vingt ans d’enseignement derrière elle lorsqu’elle arrive à Notre-Dame de Bétharram, en septembre 1994. La violence physique systémique, aujourd’hui au cœur d’un dossier judiciaire tentaculaire, ne tarde pas à s’imposer dans son quotidien de professeure. Devant la commission, elle a notamment rapporté, comme elle l’a déjà fait dans la presse, cette rencontre dans un couloir avec Elisabeth Bayrou, qui enseignait alors le catéchisme à Bétharram, tandis que, derrière une porte, résonnaient les cris d’un enfant frappé par un adulte.

Le Monde
 
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