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Roter.Teufel

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Bilal Coulibaly, l’autre « rookie » français qui séduit la NBA

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Sélectionné en septième position de la draft 2023, derrière Victor Wembanyama, premier, le jeune ailier tricolore des Wizards de Washington s’est rapidement adapté aux exigences de la ligue nord-américaine de basket.

Bilal Coulibaly est, semble-t-il, un bon professeur de français. Au sortir de la victoire des Wizards de Washington chez les Spurs de San Antonio (113-118), lundi 29 janvier, Jordan Poole, arrière boute-en-train de la franchise de Washington, ne peut s’empêcher de s’inviter dans la discussion : « Ça va ? », « oui », « quoi », « tranquille », lance-t-il, non sans un brin de fierté, dans la langue de Molière. « Yes, sir ! », lui rétorque son jeune (19 ans) coéquipier français. Avant de préciser : « Il ne faut pas aller trop loin avec lui, j’essaye d’être un bon mentor pour lui et de ne lui apprendre que des mots dicibles. »

Cet instantané de vestiaire, aussi banal soit-il, est assez révélateur de la place déjà centrale qu’a prise Bilal Coulibaly chez les Wizards. Le natif de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), dans sa première année en NBA (National Basketball Association, ligue nord-américaine de basket), dite de « rookie », surprend par sa maturité et son adaptation express aux réalités de la ligue. En seulement quatre mois, « B. C. » (prononcez « bi-ci », à l’américaine) a déjà conquis son monde. « Il sait garder sa légèreté, et ne se met pas trop de pression, salue Anthony Gill, l’un des vétérans de l’équipe, proche du Français. Il est extrêmement professionnel mais, dans le même temps, toujours à la recherche d’une blague. Il m’observe tout le temps du coin de l’œil et, si nos regards se croisent, il réussira à me faire rigoler. »

Qualités défensives

Sélectionné à la 7e position lors de la draft – la bourse annuelle des joueurs n’évoluant pas en NBA –, mais alors éclipsé par le phénomène Victor Wembanyama (premier Français à être numéro 1), Bilal Coulibaly franchit les étapes avec une aisance assez déconcertante, dans la foulée d’une saison 2022-2023 l’ayant vu grimper les marches quatre à quatre. « Au minimum, je le mets déjà dans le quart des meilleurs défenseurs de NBA », souligne Wembanyama, son ami de longue date et ancien coéquipier des sélections jeunes jusqu’au monde pro.

Si les qualités défensives de Coulibaly font l’unanimité, c’est offensivement que le Francilien a fait basculer son deuxième affrontement en NBA face à « Wemby », lundi, avec deux tirs primés à quelques minutes du terme. Nichés dans l’une des loges de la salle de San Antonio, le sélectionneur français Vincent Collet et son staff – en tournée américaine en vue des Jeux olympiques – ont apprécié le spectacle.

Ces dernières semaines, comme la plupart des rookies, Bilal Coulibaly a été marqué – physiquement et mentalement – par le rythme de la saison régulière NBA, qui compte 82 matchs. Malgré tout, le Français réalise une première saison très satisfaisante, chez l’un des cancres de la ligue – 9 victoires en 46 rencontres. « Il n’a pas peur du tout, il veut tout le temps défendre contre les meilleurs, confirme Will Dawkins, l’un des plus jeunes (37 ans) managers généraux de la NBA, arrivé cet été dans la capitale fédérale. C’est un parfait alliage entre les mentalités américaine et française. »

Le Monde
 
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