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- Out 5, 2021
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Brice Teinturier : « La guerre n’est plus un objet lointain, elle devient possible »
La situation internationale génère de l’inquiétude chez les Français avec un sentiment d’incertitude à son maximum, observe le directeur général d’Ipsos. Il décrit aussi une adhésion massive à l’accroissement des efforts de défense chez les sympathisants de toutes les familles politique
Brice Teinturier est directeur général délégué de l’entreprise de sondages Ipsos. Dans un entretien au Monde, il revient sur les sentiments des Français face à la situation géopolitique internationale. Il constate ses effets sur le plan politique français où, selon lui, la stricte séparation entre le national et l’international, avec cette vieille idée que seuls les sujets domestiques comptent dans les choix de vote, est révolue.
La situation internationale est rarement au cœur des préoccupations des Français. Cette crise géopolitique semble faire exception…
Il est extrêmement rare qu’un événement international percute à ce point le grand public et modifie la hiérarchie de ses préoccupations. Il y a une conscience aiguë, chez les Français, de la réalité de la menace russe dont l’intensité a été redoublée par l’attitude de Donald Trump et de son vice-président, J. D. Vance, à l’égard de [Volodymyr] Zelensky, le 28 février. A tel point que les crises internationales (Ukraine, Proche-Orient), sont au troisième rang de leurs préoccupations derrière le pouvoir d’achat (46 %) et l’avenir du système social (37 %) mais devant le niveau de la délinquance (32 %), l’immigration (26 %) ou la protection de l’environnement (24 %), selon notre dernière enquête Ipsos-CESI Ecole d’ingénieurs pour La Tribune Dimanche. C’est inédit.
Le Monde
La situation internationale génère de l’inquiétude chez les Français avec un sentiment d’incertitude à son maximum, observe le directeur général d’Ipsos. Il décrit aussi une adhésion massive à l’accroissement des efforts de défense chez les sympathisants de toutes les familles politique
Brice Teinturier est directeur général délégué de l’entreprise de sondages Ipsos. Dans un entretien au Monde, il revient sur les sentiments des Français face à la situation géopolitique internationale. Il constate ses effets sur le plan politique français où, selon lui, la stricte séparation entre le national et l’international, avec cette vieille idée que seuls les sujets domestiques comptent dans les choix de vote, est révolue.
La situation internationale est rarement au cœur des préoccupations des Français. Cette crise géopolitique semble faire exception…
Il est extrêmement rare qu’un événement international percute à ce point le grand public et modifie la hiérarchie de ses préoccupations. Il y a une conscience aiguë, chez les Français, de la réalité de la menace russe dont l’intensité a été redoublée par l’attitude de Donald Trump et de son vice-président, J. D. Vance, à l’égard de [Volodymyr] Zelensky, le 28 février. A tel point que les crises internationales (Ukraine, Proche-Orient), sont au troisième rang de leurs préoccupations derrière le pouvoir d’achat (46 %) et l’avenir du système social (37 %) mais devant le niveau de la délinquance (32 %), l’immigration (26 %) ou la protection de l’environnement (24 %), selon notre dernière enquête Ipsos-CESI Ecole d’ingénieurs pour La Tribune Dimanche. C’est inédit.
Le Monde