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- Out 5, 2021
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Des constructeurs japonais à l’accent italien, la révolution culturelle de Yamaha et Honda pour revenir dans la course en MotoGP
Afin de rattraper leur retard, accentué par la pandémie de Covid-19, les écuries nippones ont débauché plusieurs ingénieurs chez leurs concurrents européens. Une stratégie inédite qui commence à porter ses fruits.
En moto de vitesse, discipline dans laquelle les écuries rivalisent au dixième de seconde près, rester pratiquement deux ans sans faire d’essais est forcément lourd de conséquences. Aussi la pandémie de Covid-19 a-t-elle précipité l’effondrement des constructeurs japonais dans les compétitions internationales. « Les confinements ont été stricts au Japon et ils ont dû ralentir le développement de leurs machines entre 2020 et 2022. En MotoGP, ils ont accumulé un retard important face aux Européens », observe Claude Michy, l’organisateur du Grand Prix de France de la discipline, qui se déroule au Mans, du 9 au 11 mai.
La crise sanitaire a contribué à mettre fin à près d’un demi-siècle de suprématie nippone dans la catégorie reine de la vitesse. « Pendant longtemps, leur domination a été sans partage, car les constructeurs européens manquaient de moyens pour rivaliser », se souvient Lucio Cecchinello, manageur de LCR Honda, l’équipe B de la firme de Tokyo.
La décennie 2000 a été marquée par le règne de l’Italien Valentino Rossi – sur Honda, puis sur Yamaha –, avant l’avènement des pilotes espagnols. Jorge Lorenzo (Yamaha) et Marc Marquez (Honda) ont accumulé les titres mondiaux jusqu’en 2019. Celui de Joan Mir, sur Suzuki, en 2020, a été le chant du cygne du conglomérat de Hamamatsu, qui s’est retiré de toute compétition à la fin de 2022.
Le Monde
Afin de rattraper leur retard, accentué par la pandémie de Covid-19, les écuries nippones ont débauché plusieurs ingénieurs chez leurs concurrents européens. Une stratégie inédite qui commence à porter ses fruits.
En moto de vitesse, discipline dans laquelle les écuries rivalisent au dixième de seconde près, rester pratiquement deux ans sans faire d’essais est forcément lourd de conséquences. Aussi la pandémie de Covid-19 a-t-elle précipité l’effondrement des constructeurs japonais dans les compétitions internationales. « Les confinements ont été stricts au Japon et ils ont dû ralentir le développement de leurs machines entre 2020 et 2022. En MotoGP, ils ont accumulé un retard important face aux Européens », observe Claude Michy, l’organisateur du Grand Prix de France de la discipline, qui se déroule au Mans, du 9 au 11 mai.
La crise sanitaire a contribué à mettre fin à près d’un demi-siècle de suprématie nippone dans la catégorie reine de la vitesse. « Pendant longtemps, leur domination a été sans partage, car les constructeurs européens manquaient de moyens pour rivaliser », se souvient Lucio Cecchinello, manageur de LCR Honda, l’équipe B de la firme de Tokyo.
La décennie 2000 a été marquée par le règne de l’Italien Valentino Rossi – sur Honda, puis sur Yamaha –, avant l’avènement des pilotes espagnols. Jorge Lorenzo (Yamaha) et Marc Marquez (Honda) ont accumulé les titres mondiaux jusqu’en 2019. Celui de Joan Mir, sur Suzuki, en 2020, a été le chant du cygne du conglomérat de Hamamatsu, qui s’est retiré de toute compétition à la fin de 2022.
Le Monde