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- Out 5, 2021
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Euro féminin de handball : Pauletta Foppa, la sérénité et l’expérience au service des Bleues
Déjà qualifiée pour les demi-finales de la compétition européenne, l’équipe de France défie la Hongrie à Debrecen, mardi, à 18 heures. Elle pourra compter sur sa jeune pivot.
A l’écouter, elle est « l’une des joueuses les moins stressées au monde ». Mardi 10 décembre face aux Hongroises, dans la Fonix Arena de Debrecen (6 500 places), dans l’est de la Hongrie, l’équipe de France féminine de handball pourrait bien avoir besoin de la sérénité de Pauletta Foppa. Mais aussi de son expérience. Car si cette dernière a été la plus jeune joueuse à avoir remporté un titre majeur avec les Bleues – l’Euro 2018, à 17 ans et onze mois – elle fait désormais partie des cadres les plus aguerries du groupe, puisqu’elle enregistrera mardi sa 105e sélection.
« J’ai toujours été comme ça, confie l’intéressée, jointe par téléphone en Hongrie. J’essaie de dégager de la confiance pour rassurer mes coéquipières. Avoir des joueuses sereines dans une équipe, ça aide dans les moments difficiles. » « Paulette » – c’est son surnom – a récemment pris du galon : elle a été nommée vice-capitaine (avec Tamara Horacek) de l’équipe de France, preuve de la confiance que lui accorde le sélectionneur, Sébastien Gardillou.
A bientôt 24 ans – elle les fêtera le 22 décembre – elle a changé de dimension. « On attend de moi que je sois une leader, poursuit-elle. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, mais je prends la parole quand je sens que l’équipe en a besoin. Au fil des années, j’ai acquis une bonne connaissance des systèmes de jeu de nos adversaires. Je sais que le groupe attend certaines choses de moi, en particulier dans le choix des options défensives. »
Sous le maillot bleu, Pauletta Foppa a déjà tout gagné : après l’Euro 2018, il y a eu l’or olympique à Tokyo en 2021, puis le Mondial 2023 en Scandinavie. Ce n’est pas encore le cas avec Brest Bretagne Handball (BBH), où elle évolue depuis sept saisons, même si elle a été couronnée championne de France avec le club du Finistère en 2021. Ne manque plus dans son armoire à trophées que la Ligue des champions, qu’elle a entraperçue il y a trois ans lorsque les Brestoises ont été battues (28-34) en finale par les Norvégiennes du Vipers Kristiansand, la meilleure performance d’un club français.
Comparée à Kylian Mbappé
Celle qui se dit « souvent impatiente » a grillé les étapes depuis ses débuts à Montargis, dans le Loiret, à l’âge de 9 ans. « Nous avons rapidement compris qu’elle irait loin, témoigne Joël Recoules, qui a été son entraîneur en moins de 17 ans à l’USM Montargis. Sa mère l’a poussée au début, mais elle était déjà très travailleuse. C’est la joueuse la plus forte qui soit passée chez nous. Ses photos recouvrent nos murs. Elle fait rêver les petites filles du club. »
Le Monde

Déjà qualifiée pour les demi-finales de la compétition européenne, l’équipe de France défie la Hongrie à Debrecen, mardi, à 18 heures. Elle pourra compter sur sa jeune pivot.
A l’écouter, elle est « l’une des joueuses les moins stressées au monde ». Mardi 10 décembre face aux Hongroises, dans la Fonix Arena de Debrecen (6 500 places), dans l’est de la Hongrie, l’équipe de France féminine de handball pourrait bien avoir besoin de la sérénité de Pauletta Foppa. Mais aussi de son expérience. Car si cette dernière a été la plus jeune joueuse à avoir remporté un titre majeur avec les Bleues – l’Euro 2018, à 17 ans et onze mois – elle fait désormais partie des cadres les plus aguerries du groupe, puisqu’elle enregistrera mardi sa 105e sélection.
« J’ai toujours été comme ça, confie l’intéressée, jointe par téléphone en Hongrie. J’essaie de dégager de la confiance pour rassurer mes coéquipières. Avoir des joueuses sereines dans une équipe, ça aide dans les moments difficiles. » « Paulette » – c’est son surnom – a récemment pris du galon : elle a été nommée vice-capitaine (avec Tamara Horacek) de l’équipe de France, preuve de la confiance que lui accorde le sélectionneur, Sébastien Gardillou.
A bientôt 24 ans – elle les fêtera le 22 décembre – elle a changé de dimension. « On attend de moi que je sois une leader, poursuit-elle. Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup, mais je prends la parole quand je sens que l’équipe en a besoin. Au fil des années, j’ai acquis une bonne connaissance des systèmes de jeu de nos adversaires. Je sais que le groupe attend certaines choses de moi, en particulier dans le choix des options défensives. »
Sous le maillot bleu, Pauletta Foppa a déjà tout gagné : après l’Euro 2018, il y a eu l’or olympique à Tokyo en 2021, puis le Mondial 2023 en Scandinavie. Ce n’est pas encore le cas avec Brest Bretagne Handball (BBH), où elle évolue depuis sept saisons, même si elle a été couronnée championne de France avec le club du Finistère en 2021. Ne manque plus dans son armoire à trophées que la Ligue des champions, qu’elle a entraperçue il y a trois ans lorsque les Brestoises ont été battues (28-34) en finale par les Norvégiennes du Vipers Kristiansand, la meilleure performance d’un club français.
Comparée à Kylian Mbappé
Celle qui se dit « souvent impatiente » a grillé les étapes depuis ses débuts à Montargis, dans le Loiret, à l’âge de 9 ans. « Nous avons rapidement compris qu’elle irait loin, témoigne Joël Recoules, qui a été son entraîneur en moins de 17 ans à l’USM Montargis. Sa mère l’a poussée au début, mais elle était déjà très travailleuse. C’est la joueuse la plus forte qui soit passée chez nous. Ses photos recouvrent nos murs. Elle fait rêver les petites filles du club. »
Le Monde