- Entrou
- Out 5, 2021
- Mensagens
- 49,979
- Gostos Recebidos
- 1,378
Euro masculin de handball : l’équipe de France a rendez-vous avec l’élite mondiale à sept mois des Jeux
Avant de défendre son titre olympique cet été, l’équipe de France prend part à la compétition continentale, qui se déroule du 10 au 28 janvier en Allemagne.
A force de la répéter, l’expression semble galvaudée. Pourtant, le championnat d’Europe masculin de handball, du 10 au 28 janvier en Allemagne, est bien la dernière répétition générale avant les Jeux olympiques de Paris. Dans sept mois, l’équipe de France défendra sa couronne au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq (Nord), et la compétition continentale lui donne l’occasion de se mesurer une dernière fois aux meilleures nations mondiales.
« L’Euro est la compétition la plus dure physiquement et mentalement, insiste le capitaine et patron de la défense tricolore, Luka Karabatic. Si nous avons la chance de passer au tour principal, de grosses confrontations nous attendent. Il y aura des surprises : un résultat ne dictera pas la suite, il faudra être constant. » Vingt-quatre équipes prennent part à la compétition, dont le coup d’envoi est donné par les Bleus, opposés à la Macédoine du Nord, mercredi 10 janvier à 18 heures dans la Merkur Spiel-Arena de Düsseldorf, une enceinte de 55 000 places (avec toit rétractable) habituellement dévolue au football. Dans la foulée, à 20h45, l’Allemagne affrontera la Suisse dans cette même arène. Le record de 28 000 spectateurs pour un match de handball international, établi au Stade Pierre-Mauroy de Lille lors du Mondial 2017, devrait être largement battu. Après ce premier rendez-vous, les Français rallieront Berlin pour affronter la Suisse le 14 janvier, puis l’Allemagne le 16 janvier.
Ce dernier match s’annonce comme le sommet de la phase de poule : jeune et en progrès, la Mannschaft pourrait donner du fil à retordre aux champions olympiques. Il y a un an, les Tricolores avaient souffert pour s’en débarrasser à Gdansk (Pologne), en quarts de finale du Mondial (35-28). Un premier défi ? « On commence à avoir l’habitude de jouer face au pays hôte, devant un public hostile, relativise Luka Karabatic. L’Allemagne est un pays de handball, ça va peser dans la balance, donc il faudra être solide. »
Les deux premiers de chaque poule de quatre seront qualifiés pour le tour principal. S’ils passent, les Français devraient croiser la route de l’Espagne, de l’Autriche, de l’Islande et de la Hongrie. Danemark, Norvège et Suède – tenante du titre –, qui font figure de favoris, sont dans l’autre partie du tableau et ne sont susceptibles d’affronter les Bleus qu’à partir des demi-finales.
Une liste sans surprise
Pour cette épopée outre-Rhin, le sélectionneur, Guillaume Gille, a fait appel à dix-neuf joueurs. Il devra en garder seize pour chaque feuille de match – aux JO, ils seront seize convoqués, pour quatorze sur la feuille de match. La liste a donné lieu à peu de surprises.
Le Monde
Avant de défendre son titre olympique cet été, l’équipe de France prend part à la compétition continentale, qui se déroule du 10 au 28 janvier en Allemagne.
A force de la répéter, l’expression semble galvaudée. Pourtant, le championnat d’Europe masculin de handball, du 10 au 28 janvier en Allemagne, est bien la dernière répétition générale avant les Jeux olympiques de Paris. Dans sept mois, l’équipe de France défendra sa couronne au Stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq (Nord), et la compétition continentale lui donne l’occasion de se mesurer une dernière fois aux meilleures nations mondiales.
« L’Euro est la compétition la plus dure physiquement et mentalement, insiste le capitaine et patron de la défense tricolore, Luka Karabatic. Si nous avons la chance de passer au tour principal, de grosses confrontations nous attendent. Il y aura des surprises : un résultat ne dictera pas la suite, il faudra être constant. » Vingt-quatre équipes prennent part à la compétition, dont le coup d’envoi est donné par les Bleus, opposés à la Macédoine du Nord, mercredi 10 janvier à 18 heures dans la Merkur Spiel-Arena de Düsseldorf, une enceinte de 55 000 places (avec toit rétractable) habituellement dévolue au football. Dans la foulée, à 20h45, l’Allemagne affrontera la Suisse dans cette même arène. Le record de 28 000 spectateurs pour un match de handball international, établi au Stade Pierre-Mauroy de Lille lors du Mondial 2017, devrait être largement battu. Après ce premier rendez-vous, les Français rallieront Berlin pour affronter la Suisse le 14 janvier, puis l’Allemagne le 16 janvier.
Ce dernier match s’annonce comme le sommet de la phase de poule : jeune et en progrès, la Mannschaft pourrait donner du fil à retordre aux champions olympiques. Il y a un an, les Tricolores avaient souffert pour s’en débarrasser à Gdansk (Pologne), en quarts de finale du Mondial (35-28). Un premier défi ? « On commence à avoir l’habitude de jouer face au pays hôte, devant un public hostile, relativise Luka Karabatic. L’Allemagne est un pays de handball, ça va peser dans la balance, donc il faudra être solide. »
Les deux premiers de chaque poule de quatre seront qualifiés pour le tour principal. S’ils passent, les Français devraient croiser la route de l’Espagne, de l’Autriche, de l’Islande et de la Hongrie. Danemark, Norvège et Suède – tenante du titre –, qui font figure de favoris, sont dans l’autre partie du tableau et ne sont susceptibles d’affronter les Bleus qu’à partir des demi-finales.
Une liste sans surprise
Pour cette épopée outre-Rhin, le sélectionneur, Guillaume Gille, a fait appel à dix-neuf joueurs. Il devra en garder seize pour chaque feuille de match – aux JO, ils seront seize convoqués, pour quatorze sur la feuille de match. La liste a donné lieu à peu de surprises.
Le Monde