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- Out 5, 2021
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Football aux JO 2024 : l’équipe de France de Thierry Henry tombe avec les honneurs face à l’Espagne
A l’issue d’une finale haletante, les Bleus ont laissé filer la médaille d’or (3-5). Sans regret, les « fous » vont savourer cette médaille d’argent et les deux mois passés ensemble.
En football, les dernières images d’une finale finissent toujours par se ressembler. La liesse collective côtoie la détresse, forcément solitaire, sans jamais se faire face. Les vainqueurs ne savent pas où courir et n’en finissent pas de se jeter dans les bras des uns et des autres. A quelques mètres, les vaincus plongent leur visage dans leurs mains pour cacher leurs larmes.
Vendredi 9 août, une vague espagnole, partie du banc de touche, a déferlé sur la pelouse du Parc des Princes. Le gardien, Arnau Tenas, venait d’offrir le but du 5-3 à Sergio Camello, celui du titre olympique. Un dernier ballon, une passe décisive à la main, un geste presque anachronique à une époque où les gardiens ne jurent que par la relance au pied.
Les Français ont vite séché leurs larmes. « Elle est lourde cette médaille d’argent, vraiment », lâchait, dans un sourire, Alexandre Lacazette, capitaine et grand frère d’une équipe de France attachante et dont on n’attendait rien. Si ce n’est d’éviter le ridicule de Tokyo, trois ans plus tôt, et un vol retour à l’issue du premier tour.
Le Monde

A l’issue d’une finale haletante, les Bleus ont laissé filer la médaille d’or (3-5). Sans regret, les « fous » vont savourer cette médaille d’argent et les deux mois passés ensemble.
En football, les dernières images d’une finale finissent toujours par se ressembler. La liesse collective côtoie la détresse, forcément solitaire, sans jamais se faire face. Les vainqueurs ne savent pas où courir et n’en finissent pas de se jeter dans les bras des uns et des autres. A quelques mètres, les vaincus plongent leur visage dans leurs mains pour cacher leurs larmes.
Vendredi 9 août, une vague espagnole, partie du banc de touche, a déferlé sur la pelouse du Parc des Princes. Le gardien, Arnau Tenas, venait d’offrir le but du 5-3 à Sergio Camello, celui du titre olympique. Un dernier ballon, une passe décisive à la main, un geste presque anachronique à une époque où les gardiens ne jurent que par la relance au pied.
Les Français ont vite séché leurs larmes. « Elle est lourde cette médaille d’argent, vraiment », lâchait, dans un sourire, Alexandre Lacazette, capitaine et grand frère d’une équipe de France attachante et dont on n’attendait rien. Si ce n’est d’éviter le ridicule de Tokyo, trois ans plus tôt, et un vol retour à l’issue du premier tour.
Le Monde