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Football : un match à huis clos pour l’Udinese à la suite d’injures racistes envers Mike Maignan
Le gardien français de l’AC Milan a été visé, samedi, par des cris de singe lors du match de championnat italien. Un des auteurs des insultes a été identifié et interdit à vie du stade Friuli.
« Le juge sportif a décidé de sanctionner l’Udinese d’un match à huis clos. » La commission de discipline de la Ligue italienne de football a annoncé, mardi 23 janvier, la sanction adressée au club, à la suite des injures racistes proférées par certains de ses supporteurs contre le gardien de l’AC Milan Mike Maignan, samedi.
Dans son communiqué, la Serie A rappelle que ces faits avaient conduit « à deux annonces au haut-parleur dans le stade ainsi qu’à une première interruption d’environ une minute, puis à une suspension d’environ cinq minutes » du match.
Mike Maignan, international français de 28 ans, a été la cible de cris de singe et d’insultes de la part de personnes installées dans la tribune derrière son but, durant la première période de la rencontre comptant pour la 21e journée du championnat transalpin.
Le gardien a, d’abord, averti l’arbitre, avant de quitter le terrain à la 34e minute, imité par ses coéquipiers. La partie a été interrompue avant de reprendre après cinq minutes d’arrêt et de se solder par une victoire 3 à 2 des Lombards. Lundi, l’Udinese a fait savoir qu’un des spectateurs avait été identifié et interdit à vie de son stade.
Envoyer un message fort
L’affaire a suscité l’émoi et une vague de soutien envers Mike Maignan dans le monde du football et au-delà, pas seulement en Italie et en France. Le joueur, qui avait déjà été victime, à deux reprises, de racisme depuis son arrivée en Serie A, en 2021, avait exhorté « tout un système [à] prendre ses responsabilités ». « Les instances et le procureur, avec tout ce qu’il se passe, si vous ne faites rien, VOUS SEREZ VOUS AUSSI COMPLICES », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
Ce n’est pas le joueur qui a été attaqué. C’est l’homme. C’est le père de famille. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Et je ne suis pas le premier à qui ça arrive.
Dans son communiqué, la commission de discipline note que « pendant et après les faits, et malgré les deux annonces faites au haut-parleur au public, il n’y a pas eu, de la part des autres supporteurs, de manifestations claires de désolidarisation d’un comportement aussi intolérable ». Elle a aussi pris en compte « le comportement actif de l’Udinese et la volonté manifestée dès le début de collaborer à l’identification des responsables [de ces injures] ».
Il s’agit, a précisé la commission, de « la sanction minimale pour un événement d’une telle ampleur et d’une telle gravité » prévue par l’article 28 du code de la justice sportive de la Fédération italienne de football. L’échelle des peines prévue par l’article 8 de ce même code allait de l’avertissement à l’exclusion du championnat, en passant par une amende et la fermeture d’une ou plusieurs tribunes pour un match ou plus.
Si l’on compare aux sanctions qu’elle a infligées récemment pour des faits similaires, la commission de discipline semble avoir voulu envoyer un message fort. La semaine précédente, elle avait ainsi puni la Lazio Rome d’une fermeture de plusieurs tribunes du Stadio Olimpico pour un match à la suite de cris de singe ayant visé l’avant-centre belge de la Roma Romelu Lukaku en Coupe d’Italie. Le club a, depuis, fait appel.
Le Monde

Le gardien français de l’AC Milan a été visé, samedi, par des cris de singe lors du match de championnat italien. Un des auteurs des insultes a été identifié et interdit à vie du stade Friuli.
« Le juge sportif a décidé de sanctionner l’Udinese d’un match à huis clos. » La commission de discipline de la Ligue italienne de football a annoncé, mardi 23 janvier, la sanction adressée au club, à la suite des injures racistes proférées par certains de ses supporteurs contre le gardien de l’AC Milan Mike Maignan, samedi.
Dans son communiqué, la Serie A rappelle que ces faits avaient conduit « à deux annonces au haut-parleur dans le stade ainsi qu’à une première interruption d’environ une minute, puis à une suspension d’environ cinq minutes » du match.
Mike Maignan, international français de 28 ans, a été la cible de cris de singe et d’insultes de la part de personnes installées dans la tribune derrière son but, durant la première période de la rencontre comptant pour la 21e journée du championnat transalpin.
Le gardien a, d’abord, averti l’arbitre, avant de quitter le terrain à la 34e minute, imité par ses coéquipiers. La partie a été interrompue avant de reprendre après cinq minutes d’arrêt et de se solder par une victoire 3 à 2 des Lombards. Lundi, l’Udinese a fait savoir qu’un des spectateurs avait été identifié et interdit à vie de son stade.
Envoyer un message fort
L’affaire a suscité l’émoi et une vague de soutien envers Mike Maignan dans le monde du football et au-delà, pas seulement en Italie et en France. Le joueur, qui avait déjà été victime, à deux reprises, de racisme depuis son arrivée en Serie A, en 2021, avait exhorté « tout un système [à] prendre ses responsabilités ». « Les instances et le procureur, avec tout ce qu’il se passe, si vous ne faites rien, VOUS SEREZ VOUS AUSSI COMPLICES », a-t-il écrit sur ses réseaux sociaux.
Ce n’est pas le joueur qui a été attaqué. C’est l’homme. C’est le père de famille. Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Et je ne suis pas le premier à qui ça arrive.
Dans son communiqué, la commission de discipline note que « pendant et après les faits, et malgré les deux annonces faites au haut-parleur au public, il n’y a pas eu, de la part des autres supporteurs, de manifestations claires de désolidarisation d’un comportement aussi intolérable ». Elle a aussi pris en compte « le comportement actif de l’Udinese et la volonté manifestée dès le début de collaborer à l’identification des responsables [de ces injures] ».
Il s’agit, a précisé la commission, de « la sanction minimale pour un événement d’une telle ampleur et d’une telle gravité » prévue par l’article 28 du code de la justice sportive de la Fédération italienne de football. L’échelle des peines prévue par l’article 8 de ce même code allait de l’avertissement à l’exclusion du championnat, en passant par une amende et la fermeture d’une ou plusieurs tribunes pour un match ou plus.
Si l’on compare aux sanctions qu’elle a infligées récemment pour des faits similaires, la commission de discipline semble avoir voulu envoyer un message fort. La semaine précédente, elle avait ainsi puni la Lazio Rome d’une fermeture de plusieurs tribunes du Stadio Olimpico pour un match à la suite de cris de singe ayant visé l’avant-centre belge de la Roma Romelu Lukaku en Coupe d’Italie. Le club a, depuis, fait appel.
Le Monde