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L’arrestation de Mohamed Amra en Roumanie, une traque de neuf mois qui a révélé la puissance du narcotrafic en France
Depuis son évasion le 14 mai 2024, lors de laquelle deux surveillants pénitentiaires avaient été tués, il était introuvable. Sa cavale a pris fin, samedi à Bucarest. Près d’une centaine d’enquêteurs ont été mobilisés quotidiennement en France pour le retrouver.
C’est sur un trottoir de Bucarest, en Roumanie, aux abords du centre commercial Promenada, qu’a pris fin, samedi 22 février à 15 heures, la cavale du fugitif le plus recherché de France, Mohamed Amra. Sèchement encadré par deux policiers roumains cagoulés, le trafiquant n’avait plus le regard défiant de la photo de sa fiche d’identité, diffusée depuis neuf mois par les polices de 196 pays. Celui que l’on surnommait « la Mouche » (« The Fly », sur sa notice rouge Interpol) était sommairement grimé, avec les cheveux et la barbe teints en orange, et de grandes lunettes.
Il s’est laissé appréhender sans réaction avant d’être présenté, dimanche, au tribunal de Bucarest, où il a accepté d’être remis à la France. Dans l’attente de son extradition, il a été incarcéré sous haute surveillance dans un centre de rétention situé dans le 1er arrondissement de Bucarest. C’est ainsi que s’est achevée une chasse à l’homme commencée le 14 mai 2024, par son évasion meurtrière au péage d’Incarville (Eure), lors d’une opération commando qui coûta la vie à deux surveillants pénitentiaires.
Au fil du week-end, dix de ses complices présumés, soupçonnés d’avoir pris part à sa libération ou de l’avoir soutenu logistiquement dans sa fuite, ont été interpellés dans l’Europe entière. La géographie de ces arrestations ne surprend guère, au regard du passé criminel de « la Mouche », âgé de 30 ans. Un fort ancrage normand, entre Rouen et Evreux, et des capacités de projection hors des frontières françaises, dans les principaux pays de transit des stupéfiants dont il faisait commerce, les Pays-Bas et l’Espagne.
Le Monde

Depuis son évasion le 14 mai 2024, lors de laquelle deux surveillants pénitentiaires avaient été tués, il était introuvable. Sa cavale a pris fin, samedi à Bucarest. Près d’une centaine d’enquêteurs ont été mobilisés quotidiennement en France pour le retrouver.
C’est sur un trottoir de Bucarest, en Roumanie, aux abords du centre commercial Promenada, qu’a pris fin, samedi 22 février à 15 heures, la cavale du fugitif le plus recherché de France, Mohamed Amra. Sèchement encadré par deux policiers roumains cagoulés, le trafiquant n’avait plus le regard défiant de la photo de sa fiche d’identité, diffusée depuis neuf mois par les polices de 196 pays. Celui que l’on surnommait « la Mouche » (« The Fly », sur sa notice rouge Interpol) était sommairement grimé, avec les cheveux et la barbe teints en orange, et de grandes lunettes.
Il s’est laissé appréhender sans réaction avant d’être présenté, dimanche, au tribunal de Bucarest, où il a accepté d’être remis à la France. Dans l’attente de son extradition, il a été incarcéré sous haute surveillance dans un centre de rétention situé dans le 1er arrondissement de Bucarest. C’est ainsi que s’est achevée une chasse à l’homme commencée le 14 mai 2024, par son évasion meurtrière au péage d’Incarville (Eure), lors d’une opération commando qui coûta la vie à deux surveillants pénitentiaires.
Au fil du week-end, dix de ses complices présumés, soupçonnés d’avoir pris part à sa libération ou de l’avoir soutenu logistiquement dans sa fuite, ont été interpellés dans l’Europe entière. La géographie de ces arrestations ne surprend guère, au regard du passé criminel de « la Mouche », âgé de 30 ans. Un fort ancrage normand, entre Rouen et Evreux, et des capacités de projection hors des frontières françaises, dans les principaux pays de transit des stupéfiants dont il faisait commerce, les Pays-Bas et l’Espagne.
Le Monde