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Le Paris Saint-Germain « veut bouger du Parc des Princes », selon Nasser Al-Khelaïfi
Le président du PSG, a annoncé, jeudi, à Paris, que son club ne compte plus essayer d’acquérir le stade auprès de la mairie, qui en est propriétaire.
La phrase a été lâchée à des journalistes, jeudi 8 février, par le président du Paris Saint-Germain (PSG), Nasser Al-Khelaïfi, en marge du congrès de l’Union des associations européennes de football (UEFA) : « C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc des Princes. »
Il y a deux jours, le Conseil de Paris avait réaffirmé « l’appartenance » de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud « au patrimoine de la Ville », refusant une nouvelle fois la vente du stade au club de football, propriété depuis 2011 du fonds Qatar Sports Investement (QSI), avec lequel les négociations sont au point mort depuis plus d’un an.
La Mairie de Paris et le PSG entretiennent des relations tumultueuses depuis plusieurs années. Les propriétaires qataris avaient mal vécu le refus de la mairie d’installer une fan-zone dans la capitale pendant la Coupe du monde 2022 organisée dans l’émirat.
Début janvier 2024, les adjoints à la maire de Paris Emmanuel Grégoire et Pierre Rabadan avaient appelé le PSG à la reprise du dialogue, disant vouloir lui donner des « garanties » sur une location très longue durée. Mais les mots de Nasser Al-Khelaïfi de ce jeudi semblent éloigner encore un peu plus les positions des deux parties.
« On a gâché des années à vouloir acheter le Parc »
« Nous voulons depuis le début que le PSG reste au Parc des Princes », mais « nous ne souhaitons pas céder le patrimoine parisien », a redit, mardi 6 février, l’adjoint au sport, Pierre Rabadan, rappelant que la Mairie avait passé « quatre ans sur un projet d’extension » entre 2018 et 2022.
Le PSG, engagé jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la Mairie, propriétaire, considère l’acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à 60 000 places – contre environ 48 000 places actuellement.
« C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc », a expliqué le dirigeant qatari, jeudi. Le Paris Saint-Germain, créé en 1970, évolue au Parc des Princes depuis 1974. Le PSG loue actuellement le stade pour 2 millions d’euros par an.
QSI s’est dit prêt à engager d’importants travaux d’agrandissement, estimés à 500 millions d’euros, mais à l’unique condition de devenir propriétaire des lieux. Un choix que refuse donc la Mairie de Paris. Le PSG a envisagé plusieurs pistes, notamment un rachat du Stade de France, avant de retirer sa candidature. Le club étudie également l’option de la construction d’un autre stade en région parisienne.
La vente du Parc des Princes est un dossier sensible depuis l’arrivée de QSI à la tête du club. Nasser Al-Khelaïfi proposait déjà au maire de l’époque, Bertrand Delanoë, de raser le stade pour en construire un nouveau, aux frais de QSI. L’édile avait alors prononcé un refus catégorique. Toutefois, lors de son élection à la Mairie de Paris, en 2014, Anne Hidalgo ne se montrait pas fermée à une vente du Parc des Princes au PSG.
Le Monde

Le président du PSG, a annoncé, jeudi, à Paris, que son club ne compte plus essayer d’acquérir le stade auprès de la mairie, qui en est propriétaire.
La phrase a été lâchée à des journalistes, jeudi 8 février, par le président du Paris Saint-Germain (PSG), Nasser Al-Khelaïfi, en marge du congrès de l’Union des associations européennes de football (UEFA) : « C’est fini maintenant, on veut bouger du Parc des Princes. »
Il y a deux jours, le Conseil de Paris avait réaffirmé « l’appartenance » de l’enceinte de la Porte de Saint-Cloud « au patrimoine de la Ville », refusant une nouvelle fois la vente du stade au club de football, propriété depuis 2011 du fonds Qatar Sports Investement (QSI), avec lequel les négociations sont au point mort depuis plus d’un an.
La Mairie de Paris et le PSG entretiennent des relations tumultueuses depuis plusieurs années. Les propriétaires qataris avaient mal vécu le refus de la mairie d’installer une fan-zone dans la capitale pendant la Coupe du monde 2022 organisée dans l’émirat.
Début janvier 2024, les adjoints à la maire de Paris Emmanuel Grégoire et Pierre Rabadan avaient appelé le PSG à la reprise du dialogue, disant vouloir lui donner des « garanties » sur une location très longue durée. Mais les mots de Nasser Al-Khelaïfi de ce jeudi semblent éloigner encore un peu plus les positions des deux parties.
« On a gâché des années à vouloir acheter le Parc »
« Nous voulons depuis le début que le PSG reste au Parc des Princes », mais « nous ne souhaitons pas céder le patrimoine parisien », a redit, mardi 6 février, l’adjoint au sport, Pierre Rabadan, rappelant que la Mairie avait passé « quatre ans sur un projet d’extension » entre 2018 et 2022.
Le PSG, engagé jusqu’à fin 2043 dans un bail emphytéotique de trente ans avec la Mairie, propriétaire, considère l’acquisition du stade indispensable pour mener à bien son projet d’agrandissement à 60 000 places – contre environ 48 000 places actuellement.
« C’est trop facile de dire maintenant que le stade n’est plus à vendre. On sait ce que l’on veut, on a gâché des années à vouloir acheter le Parc », a expliqué le dirigeant qatari, jeudi. Le Paris Saint-Germain, créé en 1970, évolue au Parc des Princes depuis 1974. Le PSG loue actuellement le stade pour 2 millions d’euros par an.
QSI s’est dit prêt à engager d’importants travaux d’agrandissement, estimés à 500 millions d’euros, mais à l’unique condition de devenir propriétaire des lieux. Un choix que refuse donc la Mairie de Paris. Le PSG a envisagé plusieurs pistes, notamment un rachat du Stade de France, avant de retirer sa candidature. Le club étudie également l’option de la construction d’un autre stade en région parisienne.
La vente du Parc des Princes est un dossier sensible depuis l’arrivée de QSI à la tête du club. Nasser Al-Khelaïfi proposait déjà au maire de l’époque, Bertrand Delanoë, de raser le stade pour en construire un nouveau, aux frais de QSI. L’édile avait alors prononcé un refus catégorique. Toutefois, lors de son élection à la Mairie de Paris, en 2014, Anne Hidalgo ne se montrait pas fermée à une vente du Parc des Princes au PSG.
Le Monde