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Mondial féminin de handball 2023 : la France déroule face à la Suède et retrouve la Norvège en finale
Dans un match à sens unique, les Françaises ont éliminé (37-28) vendredi soir des Suédoises rapidement dépassées. Elles retrouveront dimanche les Norvégiennes, victorieuses un peu plus tôt des Danoises après deux prolongations irrespirables.
Le handball féminin est un sport où la France ne perd jamais en demi-finale d’un Mondial. Vendredi 14 décembre, pour la septième fois de leur histoire, les handballeuses françaises se sont qualifiées, à Herning, au Danemark, pour la finale d’un championnat du monde. Les Tricolores n’ont fait qu’une bouchée (37-28) des Suédoises, qui, comme elles, étaient pourtant invaincues en sept rencontres dans ce tournoi.
Dimanche, elles tenteront de décrocher face aux Norvégiennes, qu’elles ont battues difficilement (24-23) en phase de poule, un troisième titre mondial après ceux de 2003 et de 2017. Les Scandinaves, elles, viseront un cinquième sacre. A sept mois des Jeux de Paris, ce duel au sommet entre les deux meilleures équipes de la dernière décennie est une affiche de rêve.
« Nous sommes dans une belle dynamique, s’est félicité après la rencontre Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l’équipe de France, au micro de BeIN Sports. Les filles ont compris l’intérêt de la discipline, d’avoir de la continuité dans notre jeu, ce qui nous permet d’être encore plus dangereux. Nous avons perdu peu de ballons ce soir. On avait beaucoup de jus. C’est de bon augure pour la suite. »
« C’est kiffant !, s’est réjouie Laura Glauser, la gardienne des Bleues, désignée meilleure joueuse du match. Cette qualification est une récompense par rapport à tous les sacrifices qu’on a pu faire. On a démarré très fort, avec beaucoup d’agressivité. Je veux qu’on aille chercher cette médaille d’or en équipe. »
Revue d’effectif
Dans ce match à sens unique, les Suédoises n’ont jamais vraiment existé. Dès l’entame, les Tricolores les ont étouffées, et n’ont jamais relâché leur étreinte. Les Bleues, qui n’avaient plus perdu face à la Suède depuis 2014, ont pris dix buts d’avance (13-3) en vingt minutes, puis ont commencé à gérer le score.
A l’issue de la première période, le compteur affichait huit buts d’avance (19-11) pour la France. Si la messe n’était pas encore dite, on n’en était pas très loin. Au retour des vestiaires, alors que les spectateurs danois quittaient progressivement la salle, le sélectionneur français a procédé à une vaste revue d’effectif, en donnant notamment du temps de jeu à ses dernières recrues, le pivot Sarah Bouktit (21 ans) et la meneuse Léna Grandveau (20 ans).
La défense française, qui avait montré des signes de relâchement au match précédent contre les Tchèques, a été impériale, avec Pauletta Foppa et Tamara Horacek à la manœuvre. De quoi faciliter le travail de la gardienne Laura Glauser, qui a réussi une nouvelle prestation de haut vol, avec 12 arrêts, à 36 % d’efficacité, avant de céder sa place en fin de rencontre à Hatadou Sako. « Du très très costaud », a commenté Olivier Krumbholz en zone mixte.
Le Monde

Dans un match à sens unique, les Françaises ont éliminé (37-28) vendredi soir des Suédoises rapidement dépassées. Elles retrouveront dimanche les Norvégiennes, victorieuses un peu plus tôt des Danoises après deux prolongations irrespirables.
Le handball féminin est un sport où la France ne perd jamais en demi-finale d’un Mondial. Vendredi 14 décembre, pour la septième fois de leur histoire, les handballeuses françaises se sont qualifiées, à Herning, au Danemark, pour la finale d’un championnat du monde. Les Tricolores n’ont fait qu’une bouchée (37-28) des Suédoises, qui, comme elles, étaient pourtant invaincues en sept rencontres dans ce tournoi.
Dimanche, elles tenteront de décrocher face aux Norvégiennes, qu’elles ont battues difficilement (24-23) en phase de poule, un troisième titre mondial après ceux de 2003 et de 2017. Les Scandinaves, elles, viseront un cinquième sacre. A sept mois des Jeux de Paris, ce duel au sommet entre les deux meilleures équipes de la dernière décennie est une affiche de rêve.
« Nous sommes dans une belle dynamique, s’est félicité après la rencontre Olivier Krumbholz, le sélectionneur de l’équipe de France, au micro de BeIN Sports. Les filles ont compris l’intérêt de la discipline, d’avoir de la continuité dans notre jeu, ce qui nous permet d’être encore plus dangereux. Nous avons perdu peu de ballons ce soir. On avait beaucoup de jus. C’est de bon augure pour la suite. »
« C’est kiffant !, s’est réjouie Laura Glauser, la gardienne des Bleues, désignée meilleure joueuse du match. Cette qualification est une récompense par rapport à tous les sacrifices qu’on a pu faire. On a démarré très fort, avec beaucoup d’agressivité. Je veux qu’on aille chercher cette médaille d’or en équipe. »
Revue d’effectif
Dans ce match à sens unique, les Suédoises n’ont jamais vraiment existé. Dès l’entame, les Tricolores les ont étouffées, et n’ont jamais relâché leur étreinte. Les Bleues, qui n’avaient plus perdu face à la Suède depuis 2014, ont pris dix buts d’avance (13-3) en vingt minutes, puis ont commencé à gérer le score.
A l’issue de la première période, le compteur affichait huit buts d’avance (19-11) pour la France. Si la messe n’était pas encore dite, on n’en était pas très loin. Au retour des vestiaires, alors que les spectateurs danois quittaient progressivement la salle, le sélectionneur français a procédé à une vaste revue d’effectif, en donnant notamment du temps de jeu à ses dernières recrues, le pivot Sarah Bouktit (21 ans) et la meneuse Léna Grandveau (20 ans).
La défense française, qui avait montré des signes de relâchement au match précédent contre les Tchèques, a été impériale, avec Pauletta Foppa et Tamara Horacek à la manœuvre. De quoi faciliter le travail de la gardienne Laura Glauser, qui a réussi une nouvelle prestation de haut vol, avec 12 arrêts, à 36 % d’efficacité, avant de céder sa place en fin de rencontre à Hatadou Sako. « Du très très costaud », a commenté Olivier Krumbholz en zone mixte.
Le Monde