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Paris 2024 : Kenny Atkinson, l’inattendu atout américain de l’équipe de France de basket
Adjoint aux Golden State Warriors et ex-coach des Brooklyn Nets, en NBA, l’Américain rejoint le staff de l’équipe de France masculine de basket en tant qu’assistant du sélectionneur Vincent Collet
Ils auront leur « Américain à Paris », et compteront sur lui pour s’illustrer. Depuis le fiasco de l’élimination précoce de l’équipe de France masculine de la Coupe du monde, fin août, à moins d’un an de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août), l’inquiétude avait gagné les rangs de la Fédération française de basket-ball (FFBB). Sommée de trouver des solutions, l’instance a opéré un virage inattendu, au cœur du mois de décembre, en nommant l’Américain Kenny Atkinson assistant du sélectionneur, Vincent Collet.
A l’image du volley ou de la natation, notamment, la FFBB fait donc appel à des compétences étrangères pour préparer au mieux l’échéance olympique à domicile. Ancien entraîneur principal des Brooklyn Nets (2016-2020), désormais assistant de Steve Kerr – l’un des coachs les plus réputés au monde – aux Golden State Warriors, le technicien américain est une pointure en NBA, la plus grande ligue du monde.
« Kenny Atkinson apportera une véritable plus-value à l’équipe des techniciens déjà en place », expliquait le communiqué annonçant son recrutement, le 14 décembre. Contactée par Le Monde, la FFBB n’a pas souhaité commenter cette signature, qui vient combler un manque identifié par ses leaders. « L’arrivée de Kenny va apporter quelque chose qui n’existait pas avant : cette connexion entre l’équipe de France et les joueurs NBA. Il a beaucoup de crédibilité aux Etats-Unis », analyse Christophe Denis, consultant pour La Chaîne L’Equipe et qui a connu Atkinson à ses débuts dans le métier.
Car c’est en France que le natif d’Huntington – à 65 kilomètres de New York – a terminé sa carrière de meneur de jeu pour débuter celle d’entraîneur. Après des premières expériences européennes en Espagne, en Italie puis en Allemagne, Kenny Atkinson a passé cinq saisons en France (de 1998 à 2002). En première division, à Montpellier, puis dans l’antichambre de l’élite, à Golbey-Epinal, Mulhouse, Nantes et Evreux.
« Un rat des gymnases »
« C’était déjà un leader, très vocal », se souvient Guillaume Pons, ancien coéquipier à Montpellier et désormais coach des espoirs de Nanterre. « C’est un joueur qui avait trois poumons, il était inépuisable, poursuit son entraîneur à Golbey-Epinal, Christian Monschau. Il terminait tous les entraînements par des traversées de terrain qu’on inflige souvent en guise de punition. Ce n’était pas le plus athlétique, mais il était très technique et adroit à trois-points. »
Son aventure dans les Vosges s’était conclue difficilement : il avait été victime d’une agression sur le parking par un joueur de Roanne après une rencontre de phase finale. « Il en a souffert », reconnaît Christian Monschau.
Le Monde

Adjoint aux Golden State Warriors et ex-coach des Brooklyn Nets, en NBA, l’Américain rejoint le staff de l’équipe de France masculine de basket en tant qu’assistant du sélectionneur Vincent Collet
Ils auront leur « Américain à Paris », et compteront sur lui pour s’illustrer. Depuis le fiasco de l’élimination précoce de l’équipe de France masculine de la Coupe du monde, fin août, à moins d’un an de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 (du 26 juillet au 11 août), l’inquiétude avait gagné les rangs de la Fédération française de basket-ball (FFBB). Sommée de trouver des solutions, l’instance a opéré un virage inattendu, au cœur du mois de décembre, en nommant l’Américain Kenny Atkinson assistant du sélectionneur, Vincent Collet.
A l’image du volley ou de la natation, notamment, la FFBB fait donc appel à des compétences étrangères pour préparer au mieux l’échéance olympique à domicile. Ancien entraîneur principal des Brooklyn Nets (2016-2020), désormais assistant de Steve Kerr – l’un des coachs les plus réputés au monde – aux Golden State Warriors, le technicien américain est une pointure en NBA, la plus grande ligue du monde.
« Kenny Atkinson apportera une véritable plus-value à l’équipe des techniciens déjà en place », expliquait le communiqué annonçant son recrutement, le 14 décembre. Contactée par Le Monde, la FFBB n’a pas souhaité commenter cette signature, qui vient combler un manque identifié par ses leaders. « L’arrivée de Kenny va apporter quelque chose qui n’existait pas avant : cette connexion entre l’équipe de France et les joueurs NBA. Il a beaucoup de crédibilité aux Etats-Unis », analyse Christophe Denis, consultant pour La Chaîne L’Equipe et qui a connu Atkinson à ses débuts dans le métier.
Car c’est en France que le natif d’Huntington – à 65 kilomètres de New York – a terminé sa carrière de meneur de jeu pour débuter celle d’entraîneur. Après des premières expériences européennes en Espagne, en Italie puis en Allemagne, Kenny Atkinson a passé cinq saisons en France (de 1998 à 2002). En première division, à Montpellier, puis dans l’antichambre de l’élite, à Golbey-Epinal, Mulhouse, Nantes et Evreux.
« Un rat des gymnases »
« C’était déjà un leader, très vocal », se souvient Guillaume Pons, ancien coéquipier à Montpellier et désormais coach des espoirs de Nanterre. « C’est un joueur qui avait trois poumons, il était inépuisable, poursuit son entraîneur à Golbey-Epinal, Christian Monschau. Il terminait tous les entraînements par des traversées de terrain qu’on inflige souvent en guise de punition. Ce n’était pas le plus athlétique, mais il était très technique et adroit à trois-points. »
Son aventure dans les Vosges s’était conclue difficilement : il avait été victime d’une agression sur le parking par un joueur de Roanne après une rencontre de phase finale. « Il en a souffert », reconnaît Christian Monschau.
Le Monde