- Entrou
- Out 5, 2021
- Mensagens
- 50,100
- Gostos Recebidos
- 1,383
Sochaux, le miraculé, revit en Coupe de France
Evoluant désormais en National, le club franc-comtois, qui a failli disparaître l’été dernier, affronte Rennes, mardi, pour une place en quarts de finale de la Coupe de France.
Pour le FC Sochaux-Montbéliard (FCSM), la Coupe de France a le fumet d’un temps glorieux. Désormais pensionnaire de National (troisième division), l’équipe doubiste accueille, mardi 6 février, une équipe de Ligue 1, le Stade rennais, en huitièmes de finale de la « Vieille dame » du football tricolore. Et les Bretons sont prévenus : lors des tours précédents, Sochaux a déjà éliminé Lorient et Reims, avec une formidable grinta. Car au-delà de la « magie » classique opérée par la Coupe de France, le FCSM revient de très loin.
Neuvième de Ligue 2 lors de la saison 2022-2023, ce club emblématique du football français avait été abandonné par son propriétaire, le groupe immobilier chinois Nenking, au bord du dépôt de bilan. Le club avait alors été rétrogradé, pour la première fois de son histoire presque centenaire, en National par la direction nationale du contrôle de gestion, et craignait de disparaître.
Soutenu par les collectivités locales, quelques investisseurs de la région et un groupe de supporteurs entré au capital et à la gouvernance du club – les « Sociochaux » –, le club doubiste a financé cette saison et achève le financement de 2024-2025, selon son directeur général, Pierre Wantiez. L’ex-retraité est à l’initiative, avec le désormais président Jean-Claude Plessis, de l’opération de sauvetage. Le retour de ce duo à la direction du club – ils l’ont dirigé ensemble entre 2000 et 2008 – rappelle aux Sochaliens de bons souvenirs : ensemble, ils avaient remporté la Coupe de France en 2007, dernier grand titre du club.
« On sait où on va et comment on va faire »
Pour sauver leur club, les supporteurs avaient récolté, à eux seuls, 780 000 euros auprès de 11 000 contributeurs, soit une moyenne d’un peu plus de 70 euros par personne. Dans la foulée de cet été de tous les dangers, les Lionceaux ont retrouvé des couleurs. En championnat, le FCSM occupe actuellement la quatrième position, à cinq points de la deuxième et dernière place d’accession en Ligue 2, et a failli battre le Red Star (2-2), leader, qui n’a égalisé que dans les derniers instants, vendredi 2 février.
Avec près de 10 000 spectateurs en moyenne depuis le début de la saison, « le stade Bonal est en train de redevenir “the place to be” [là où il faut être] », a assuré Pierre Wantiez à l’Agence-France-Presse, au point d’être l’enceinte la plus fréquentée de National. Des performances de haut vol, d’autant que l’effectif sochalien a été reconstruit dans l’urgence et avec des moyens limités, il y a moins de six mois, en août 2023.
Après en avoir été la victime, le FCSM a-t-il trouvé un contre-modèle au foot-business et à sa jungle de fonds d’investissements et de milliardaires multipropriétaires ? Vendu en 2015 par son fondateur et actionnaire historique, Peugeot, le FC Sochaux-Montbéliard a failli disparaître, et semble renaître en ce début d’année. « On sait où on va et comment on va faire. Il n’empêche que ce club a le train de vie d’un club de Ligue 1, avec les recettes d’un club de National, soit des recettes divisées par vingt », conclut Pierre Wantiez. Si sa situation économique reste fragile, le club entend prolonger son aventure en Coupe de France, et accrocher un troisième club de Ligue 1 à son tableau de chasse cette saison, face à Rennes.
Le programme des huitièmes de finale
Mardi 6 février :
20 h 45 : Sochaux (N) - Rennes (L1), à suivre sur beIN Sports 1.
Mercredi 7 février :
18 h 30 : Lyon (L1) - Lille (L1), 18h30, à suivre sur beIN Sports 1.
20 h 30 : Montpellier (L1) - Nice (L1) sur beIN Sports Max 4 ; Strasbourg (L1) - Le Havre (L1) sur beIN Sports Max 4 ; Le Puy (N2) - Laval (L2) sur beIN Sports Max 6 ; Saint-Priest (N3) - Valenciennes (L2) sur beIN Sports Max 7.
21 h 10 : Paris-SG (L1) - Brest (L1), à suivre sur beIN Sports 1 et France 3.
Jeudi 8 février :
20 h 45 : Rouen (N) - Monaco (L1), à suivre sur beIN Sports 1.
Le Monde

Evoluant désormais en National, le club franc-comtois, qui a failli disparaître l’été dernier, affronte Rennes, mardi, pour une place en quarts de finale de la Coupe de France.
Pour le FC Sochaux-Montbéliard (FCSM), la Coupe de France a le fumet d’un temps glorieux. Désormais pensionnaire de National (troisième division), l’équipe doubiste accueille, mardi 6 février, une équipe de Ligue 1, le Stade rennais, en huitièmes de finale de la « Vieille dame » du football tricolore. Et les Bretons sont prévenus : lors des tours précédents, Sochaux a déjà éliminé Lorient et Reims, avec une formidable grinta. Car au-delà de la « magie » classique opérée par la Coupe de France, le FCSM revient de très loin.
Neuvième de Ligue 2 lors de la saison 2022-2023, ce club emblématique du football français avait été abandonné par son propriétaire, le groupe immobilier chinois Nenking, au bord du dépôt de bilan. Le club avait alors été rétrogradé, pour la première fois de son histoire presque centenaire, en National par la direction nationale du contrôle de gestion, et craignait de disparaître.
Soutenu par les collectivités locales, quelques investisseurs de la région et un groupe de supporteurs entré au capital et à la gouvernance du club – les « Sociochaux » –, le club doubiste a financé cette saison et achève le financement de 2024-2025, selon son directeur général, Pierre Wantiez. L’ex-retraité est à l’initiative, avec le désormais président Jean-Claude Plessis, de l’opération de sauvetage. Le retour de ce duo à la direction du club – ils l’ont dirigé ensemble entre 2000 et 2008 – rappelle aux Sochaliens de bons souvenirs : ensemble, ils avaient remporté la Coupe de France en 2007, dernier grand titre du club.
« On sait où on va et comment on va faire »
Pour sauver leur club, les supporteurs avaient récolté, à eux seuls, 780 000 euros auprès de 11 000 contributeurs, soit une moyenne d’un peu plus de 70 euros par personne. Dans la foulée de cet été de tous les dangers, les Lionceaux ont retrouvé des couleurs. En championnat, le FCSM occupe actuellement la quatrième position, à cinq points de la deuxième et dernière place d’accession en Ligue 2, et a failli battre le Red Star (2-2), leader, qui n’a égalisé que dans les derniers instants, vendredi 2 février.
Avec près de 10 000 spectateurs en moyenne depuis le début de la saison, « le stade Bonal est en train de redevenir “the place to be” [là où il faut être] », a assuré Pierre Wantiez à l’Agence-France-Presse, au point d’être l’enceinte la plus fréquentée de National. Des performances de haut vol, d’autant que l’effectif sochalien a été reconstruit dans l’urgence et avec des moyens limités, il y a moins de six mois, en août 2023.
Après en avoir été la victime, le FCSM a-t-il trouvé un contre-modèle au foot-business et à sa jungle de fonds d’investissements et de milliardaires multipropriétaires ? Vendu en 2015 par son fondateur et actionnaire historique, Peugeot, le FC Sochaux-Montbéliard a failli disparaître, et semble renaître en ce début d’année. « On sait où on va et comment on va faire. Il n’empêche que ce club a le train de vie d’un club de Ligue 1, avec les recettes d’un club de National, soit des recettes divisées par vingt », conclut Pierre Wantiez. Si sa situation économique reste fragile, le club entend prolonger son aventure en Coupe de France, et accrocher un troisième club de Ligue 1 à son tableau de chasse cette saison, face à Rennes.
Le programme des huitièmes de finale
Mardi 6 février :
20 h 45 : Sochaux (N) - Rennes (L1), à suivre sur beIN Sports 1.
Mercredi 7 février :
18 h 30 : Lyon (L1) - Lille (L1), 18h30, à suivre sur beIN Sports 1.
20 h 30 : Montpellier (L1) - Nice (L1) sur beIN Sports Max 4 ; Strasbourg (L1) - Le Havre (L1) sur beIN Sports Max 4 ; Le Puy (N2) - Laval (L2) sur beIN Sports Max 6 ; Saint-Priest (N3) - Valenciennes (L2) sur beIN Sports Max 7.
21 h 10 : Paris-SG (L1) - Brest (L1), à suivre sur beIN Sports 1 et France 3.
Jeudi 8 février :
20 h 45 : Rouen (N) - Monaco (L1), à suivre sur beIN Sports 1.
Le Monde